Yves Maillot, responsable de la gestion actions européennes de Natixis AM analyse les raisons d'un statut quo, lors de la réunion de la Fed du 15 juin dernier. Extraits :
« Suite à la décision de la Fed de laisser ses principaux taux directeurs inchangés, les marchés actions réagissent peu à la nouvelle, ce statu quo ayant été largement anticipé ».
Les raisons de ce statu quo sont les suivantes :
- Le référendum britannique
Le Brexit aurait un « effet déstabilisateur à la fois sur la conjoncture européenne mais aussi sur les anticipations de marché, anticipations susceptibles de se propager hors d’Europe. (…) Un effet de flux vers les actifs libellés en dollar [valeur refuge] provoquerait une remontée rapide de la devise américaine, mouvement non désiré à un moment où la Banque centrale cherche à trouver une fenêtre pour une nouvelle hausse (unique en 2016 ?) de ses taux directeurs. »
- Les statistiques de l’emploi en mai aux Etats-Unis
« Publiées le vendredi 3 juin, elles se sont affichées très en-deçà des attentes (38.000 emplois créés seulement contre 160.000 attendus). De ce fait, le marché s’était inscrit depuis lors dans une anticipation de Fed « qui passe son tour ». »
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« L’effet de surprise étant nul, les conséquences sur les marchés actions sont donc assez neutres ».
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«Une reprise éventuelle et trop rapide de la devise américaine serait préjudiciable à la tenue des marchés émergents [mais] favorable aux sociétés européennes et aux Bourses européennes. »
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« Mais compte tenu du discours de la Fed qui réduit encore ses attentes de croissance du PIB de +2.2% (meeting de mars) à +2% pour 2016, ainsi que ses attentes pour 2017, une progression rapide du dollar parait vraiment » improbable.
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EF/FL