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Dans la zone euro, le PIB est resté stable au quatrième trimestre ;
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Les banques centrales laissent leurs taux directeurs inchangés ;
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Légère hausse des taux obligataires en janvier ;
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Nouveau record pour le S&P 500.
La consommation domestique américaine reste la principale source de croissance d’une économie mondiale globalement faible. Au quatrième trimestre 2023, la résilience du consommateur américain s’est confirmée une fois de plus, permettant au produit intérieur brut de progresser de 3,3% en rythme annualisé par rapport au troisième trimestre, écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport d’analyse sur les marchés financiers, les « Highlights ».
« Les dépenses publiques et les exportations ont également contribué positivement à la croissance alors que les investissements des entreprises et l’immobilier n’ont guère apporté de soutien », dit Guy Wagner, chief investment officer (CIO) de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments.
Dans la zone euro, le PIB est resté stable au quatrième trimestre
Dans la zone euro, le PIB est resté stable au quatrième trimestre. La maillon faible demeure l’Allemagne dont le PIB a reculé de 0,3% en glissement trimestriel. « L'Espagne a été le pays le plus performant avec une croissance de 0,6 %, tandis que le PIB de l'Italie a augmenté légèrement et que celui de la France a stagné. » En Chine, la faible confiance des ménages, affectée par la faiblesse persistante des prix immobiliers, pèse sur le niveau de la consommation, générant des attentes à l’égard du gouvernement afin de lancer des mesures de soutien public plus conséquentes. Au Japon, la croissance négative des salaires en termes réels empêche une accélération de la croissance conjoncturelle.
Les banques centrales laissent leurs taux directeurs inchangés
Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine a laissé inchangés ses taux directeurs lors de sa réunion de janvier. Par ailleurs, son président Jerome Powell a tempéré les espoirs d’un premier relâchement monétaire au mois de mars. Bien qu’il n’ait pas formellement exclu un tel mouvement, une première baisse des taux à partir de mai au plus tôt lui semble plus probable au vu d’une inflation encore supérieure à l’objectif de 2% et d’un marché de l’emploi toujours porteur. Dans la zone euro, la Banque centrale européenne a également laissé inchangés ses taux directeurs. « Bien qu’elle considère le processus de désinflation comme bien avancé, elle juge prématurée la discussion sur des éventuelles baisses de taux d’intérêt au stade actuel. »
Légère hausse des taux obligataires en janvier
Après leur forte détente au cours des deux derniers mois de l’année passée, les taux obligataires ont légèrement remonté durant le mois de janvier. La remontée des taux longs a été un peu plus prononcée aux Etats-Unis que dans la zone euro.
Nouveau record pour le S&P 500
Les marchés boursiers ont entamé la nouvelle année sur la lancée favorable de fin 2023.
Guy Wagner : « La poursuite de la publication de statistiques économiques confirmant le ralentissement de l’inflation et la résilience de l’économie américaine, ainsi que des signes d’une reprise des commandes dans le secteur des semi-conducteurs, ont propulsé plusieurs indices boursiers vers de nouveaux records historiques. »
Ainsi, l’indice des actions mondiales MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a progressé de 2,3% en janvier, touchant un nouveau plus haut en fin de mois. Au niveau géographique, le S&P 500 aux Etats-Unis a dépassé son ancien record de début 2022, affichant une progression de 1,6% (en USD). Le Topix au Japon a même augmenté de 7,8% (en JPY). Seul l’indice MSCI Emerging Markets a reculé, « affecté par la faiblesse persistante des actions chinoises. Au niveau sectoriel, la technologie et les services de télécommunication ont à nouveau pris le devant, suivis par la santé, alors que les services publics, l’immobilier et les matériaux ont enregistré un début d’année plus difficile ».
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