La majorité des grandes villes françaises se dotent d’une grande roue à l’approche de Noël, permettant à tous et notamment aux plus jeunes d’éprouver leurs premières sensations fortes. Quel parallèle peut-on faire avec Facebook1 ?
Deux points en particulier : en tant que pilier des indices boursiers américains et mondiaux, cette valeur est visible de loin. En ayant vu son cours de bourse divisé par 4 puis multiplié par 5 en l’espace de 36 mois, c’est une véritable attraction2, notamment pour les amateurs de volatilité. Que l’on aime ou pas son fondateur et l’activité de l’entreprise, force est de constater qu’elle ne cesse d’attirer l’attention ! C’est aussi un rappel que dans le secteur « technologique », les situations évoluent rapidement et que dans la configuration actuelle des marchés cotés, même les mégacapitalisations peuvent se comporter sur les marchés boursiers comme des ETIs3 cotées.
Un tel parcours mérite que l’on s’y attarde. Néanmoins, en remarque préliminaire, nous ne sommes pas/plus actionnaires de Meta à l’heure où ces lignes sont écrites (voir graphique ci-dessous).
LA CHUTE : SEPTEMBRE 2021 – DÉCEMBRE 2022 / COMMENT LE TITRE A VU SON COURS DE BOURSE DIVISÉ PAR 3…
Gouvernance : à cette époque, la société annonce des investissements colossaux dans le metaverse4 dont la pertinence est remise en cause par les investisseurs. C’est également la période de la démission/départ de Sheryl Sandberg, directrice des opérations, figure historique de l’entreprise et considérée par beaucoup comme un contrepoids nécessaire à Mark Zuckerberg. Enfin, plusieurs rapports mettent en lueur l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes, et notamment un lien avec le mal-être et le taux de suicide, visiblement connu de l’entreprise.
Croissance : non seulement la rentabilité de Meta est mise à mal par les investissements dans le metaverse, mais l’irruption de TikTok sur la scène internationale et la saturation des marchés développés (Europe de l’ouest / US) en nombre d’utilisateurs viennent mettre un coup de frein à la croissance, compte tenu d’une plus grande vigilance de la part des annonceurs quant à leurs budgets publicitaires, sur fond de crainte de récession.
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Par JACQUES-AURÉLIEN MARCIREAU, Gérant du fonds Edmond de Rothschild Fund Big Data
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
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