Malgré un mois d’avril chahuté, les actions américaines (S&P 500 en $) sont en hausse de 7,4 % depuis le début de l’année, après une progression de 26,3 % l’an dernier. Bien que les valeurs technologiques, en particulier les célèbres « 7 magnifiques », commencent à avancer en ordre dispersé, au gré de la publication des résultats trimestriels, il n’en demeure pas moins que les investisseurs s’interrogent. Les actions américaines sont-elles devenues trop « chères » ? Si oui, peut-on parler d’une « bulle » ?
Comme souvent, il n’existe pas de critères universels permettant d’identifier une « bulle » sur les marchés. La recherche académique évoque même des bulles dites rationnelles ou irrationnelles. Mais là aussi, des dissensions subsistent. De manière plus pragmatique, un phénomène de bulle se comprend comme une déviation trop importante du prix d’un actif par rapport à sa valeur intrinsèque (d’équilibre). Encore faut-il, là aussi, pouvoir déterminer cette dernière. De façon plus ironique, on a coutume de dire que l’existence d’une bulle ne s’observe qu’après son « explosion ». Autrement dit, une fois que le prix de l’actif en question a fortement chuté.
Quelques outils sont toutefois disponibles pour tenter de se faire une idée sur la question.
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Par Florent Wabont, Economiste chez Ecofi