Benjamin Louvet, gérant matières premières chez Ofi AM, analyse la courbe de l’or. Après un fort engouement, quel est l’avenir du métal jaune ?
« L’or peut-il poursuivre sa hausse ? Après un début d’année en fanfare, il est légitime de se poser la question de l’avenir des métaux précieux.
Avec une appréciation proche ou au-delà des 20% sur l’année pour chacun des 4 principaux métaux précieux (or, argent, platine et palladium) et une hausse de plus de 85% pour l’indice global des actions minières aurifères NYSE ARCA Gold Miners Index, nombre d’investisseurs se demandent en effet si l’essentiel de hausse ne serait pas derrière nous… »
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« A l’origine de cet engouement pour le métal jaune : l’intérêt relatif de l’or comme actif financier, à l’heure où les taux d’intérêt ne rémunèrent plus le risque, et où désormais près de 13.000 milliards de dollars de dettes souveraines portent même intérêt négatif. »
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« C’est ainsi que Deutsche Bank, tout comme UBS, est passé à l’achat sur le métal jaune, avec un objectif à 1.700 $ l’once.
De même, les plus grands gérants de hedge funds, de Georges Soros à Bill Gross en passant par Stanley Druckenmiller ou Jeff Gundlach sont tous des fervents adeptes de l’investissement dans l’or. »
« Le potentiel reste intact ».
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Mais, « faut-il préférer l’or ou les minières ? »
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« L’investissement au travers des actions est souvent préféré par les institutionnels (…). Pour autant, il semble que, d’un point de vue de la gestion du couple rendement / risque, cette solution ne soit pas optimum. Les actions minières sont en effet porteuses de risques intrinsèques et ont souvent une volatilité supérieure à celle de l’or. »
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« Toutefois, un investissement combinant une position actions globale et un investissement dans l’or en direct permet d’obtenir un meilleur couple rendement / risque. »
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EF/EV