C’est en effet ce qu’il ressort de l’analyse de Joost van Leenders et Colin Graham, membres de l’équipe de BNP IP, s’interrogent : les marchés financiers sont-ils en train de douter ? Extraits :
« L’euphorie des marchés à la hausse des taux directeurs américains a tourné court à la fin de la semaine dernière.
Dans le même temps, l’engouement lié à la relance budgétaire et aux politiques protectionnistes annoncées, qui s’est traduit par une forte surperformance de l’industrie américaine face à l’indice boursier général S&P500, s’est presque complètement dissipé.
Dans la zone euro, la performance des actions était mitigée. (…) La BCE a durci ses propos, même si l’inflation sous-jacente reste faible.
[…]
L’ascension des marchés boursiers aux États-Unis, en Europe et dans les pays émergents seraient le signe d’un renforcement de la croissance et des perspectives d’inflation.
Toutefois, certains facteurs vont à l’encontre du scénario de reflation : la baisse des prix pétroliers, l’aplatissement des courbes de taux et la bonne tenue des secteurs plus défensifs.
L’incertitude quant à la politique budgétaire américaine en est une des principales causes (…). À cela s’ajoute bien sûr le risque de protectionnisme.
[…]
Les marchés reflètent (…) un scénario idéal : croissance stable mais positive, inflation modeste et rendements et taux d’intérêt faibles.
Nous jugeons les actions onéreuses au regard des valorisations actuelles.
Compte tenu de nos prévisions de croissance, d’inflation, de taux et de résultats, nous sous-pondérons les actions des pays développés.
[…]
Nous avons progressivement adopté une allocation d’actifs moins prudente ces dernières semaines.
Point commun entre nos sous-pondérations des actions développées, des obligations d’entreprises à haut rendement américaines et de la dette émergente en devises fortes : leur prix élevé sur le marché ne reflète pas correctement la détérioration des fondamentaux. »
Pour accéder à l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI.
EF/FL