La société de gestion a décidé d’appliquer à l’ensemble de sa gamme les obligations résultant de la loi Transition Energétique de 2015. Rappelons que ce texte, dans son article 173 fait obligations aux investisseurs institutionnels et aux sociétés de gestion de publier le bilan carbone de leurs portefeuilles dès que ces derniers dépassent les 500 millions d’euros d’encours.
Dans le cas de la Financière de l’Echiquier, étaient jusqu’à présent concernés par cette mesure entrée en vigueur début 2016 les fonds Agressor, ARTY, Major et Patrimoine. La maison a donc décidé de passer au crible ESG l’ensemble de sa gamme.
« Dès 2007, La Financière de l’Echiquier a intégré l’analyse ESG dans son processus de stock-picking historique, rappelle Didier Le Menestrel. Notre décision d’aller plus loin en matière de communication des informations ESG est un pas supplémentaire qui vise à réaffirmer l’implication de nos équipes sur cette dimension importante de notre gestion ».
On rappellera que La Financière n’est pas la seule à manifester un engagement fort en matière d’ESG. Dans ce domaine, dans l’Hexagone, c’est sans doute à Sycomore AM que revient la palme avec une mise en conformité de l’ensemble de sa gamme depuis un certain temps déjà.
Cette annonce de la Financière de l’Echiquier intervient alors que Novethic a publié en début de semaine son analyse annuelle sur le marché des fonds verts sous le titre « Les fonds verts européens attirent les investisseurs ».
Un constat partagé par State Street qui vient de publier son enquête faite au niveau mondial auprès d’investisseurs institutionnels et privés sur l’appétence et l’intérêt de ses derniers pour l’ESG. Une enquête qui montre qu’une grande majorité (92%) des investisseurs institutionnels souhaitent que les entreprises communiquent sur leur engagement ESG. Tandis que « 46 % des investisseurs privés dans le monde souhaitent voir davantage d’entreprises publier leurs données concernant la performance ESG de leurs investissements ».
Incontournable l’ESG ?