Suite à une enquête menée en 2016[1], NGAM invite les CGP à remettre à plat la relation client.
Naturellement, c’est la pression règlementaire qui pèserait sur l’activité des CGP de l’Hexagone[2].
Ensuite, la gestion des émotions des investisseurs apparait comme un enjeu de taille.
La maison souligne qu’il existe un décalage important entre la perception du client et celle de son conseiller. Par exemple lorsque le client s’attend à une performance de +9,7% au-dessus de l’inflation, les conseillers se veulent « plus réalistes » avec un rendement de 6,4%.
De plus, près de 70% des CGP estiment que leur capacité à empêcher les investisseurs de prendre des décisions sous le coup de l’émotion serait un facteur de succès. Néanmoins, côté investisseurs seulement 20% des personnes interrogées partagent cet avis…
Enfin, près de 7 CGP sur 10 ont conscience « qu'ils devront remplacer les techniques de diversification et de construction de portefeuille traditionnelles par de nouvelles approches[3] », tout en prenant en compte la part croissante prise par la gestion passive[4].
CGP et investisseurs pourraient toutefois trouver un terrain d’entente à travers la prise en compte des critères ESG. En effet, bien que ces derniers suscitent l’interrogation quant à leur pertinence chez les CGP, ils recueillent bel et bien l’adhésion de leurs clients…
YK/FL
Voir aussi
[1] Auprès de 2250 conseillers dans 15 pays, dont 150 CGP français.
[2] A cet égard, 68% d’entre eux « craignent qu’une réglementation plus contraignante ne limite l'accès au conseil financier ».
[3] Telles que l’intégration davantage d’immobilier ou de stratégies long-short sur les actions.
[4] Qui serait un facteur important d’erreur chez le client, créant un sentiment de sécurité erroné.