En soit, cela signifie que « depuis 1 année les marchés sont tirés par les fondamentaux économiques avec des risques politiques bien traversés jusqu’à maintenant » explique Didier Saint Georges, membre du comité d’investissement chez Carmignac lors de sa dernière conférence.
Et c’est tant mieux, mais que cela n’empêche pas la prudence…
Ainsi Didier Saint Georges rappelle notamment le cas de l’Allemagne quant à sa contribution à la croissance européenne. En septembre, après les élections, l’Allemagne devra définir si elle entend continuer à faire cavalier seule ou bien si elle participe à la croissance européenne via ses investissements et sa consommation.
Aux Etats-Unis, le tout est de savoir quand et comment Donald Trump mettra en œuvre sa grande réforme fiscale tant et tant annoncée durant la campagne. Et il serait grand temps : « l’économie américaine ne surprend plus positivement ».
C’est un peu quitte ou double… Si la relance fiscale (1) promise n’a pas lieu, les fondamentaux économiques aux Etats-Unis ne suffiront pas, à eux seuls, à relancer l’investissement.
Du coté des émergents, en revanche, c’est jackpot ! Même si le monde émergent est lié à la croissance globale, il n’en demeure pas moins que les fondamentaux propres des émergents se sont améliorés. De fait, il existe de belles opportunités d’investissement dans les EM, à la fois sur les actions et sur les instruments obligataires, précise Didier Saint Georges.
En termes d’allocation, l’objectif est de capter au mieux la croissance européenne. Pour la maison, le secteur le plus cyclique et le plus européen est le secteur bancaire : « c’est un moyen précis et efficace de jouer cette embellie économique européenne », précise Didier Saint Georges.
Dans les poches obligataire des fonds diversifiés de la maison, le gérant préfère l’actif émergent : « c’est un des actifs majeurs dans nos portefeuille diversifiés et globaux », conclue-t-il.
Voir concrètement la construction de portefeuille de Carmignac Patrimoine (FR0010135103) :
EF/FL
Voir aussi
- Les marges des entreprises n’augmentent plus et une baisse de l’impôt sociétés serait bienvenue.