Schroders dresse le portrait de l’économie mondiale pour le mois d’avril en mettant en avant l’influence du populisme sur les marchés.
La maison opère un passage obligé vers les Etats-Unis où, quelques mois après l’élection de Trump, la croissance est au beau fixe, ce qui pourrait « stimuler les dépenses d’investissement ». Il conviendrait cependant de prendre en compte le risque de réaction négative des marchés américains en cas d’échecs du président devant le Congrès.
Par ailleurs, la société de gestion constate que le marché britannique se porte bien suite au Brexit, avec une baisse de la livre et des taux d’intérêts favorables aux consommateurs.
En Europe, le risque politique s’amoindrit. La défaite du parti populiste aux Pays-Bas, combinée à la victoire attendue d’Emmanuel Macron, face à Marine Le Pen, conduirait à un regain d’intérêt des investisseurs pour les actifs européens.
De plus, la maison souligne la hausse de la croissance mondiale depuis janvier. Le « redémarrage » du commerce international serait l’un des principaux contributeurs[1], et il se matérialise par la « reprise cyclique » des Etats-Unis et de la Chine, reprise qui serait elle-même favorable aux émergents.
Enfin, face à un « monde en proie au populisme » l’Asie, jugée hermétique à cette tendance, semble être un futur terrain de jeu prospère.
EF/YK
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[1] Non pas du fait d’une augmentation importante du volume des échanges, mais de la poursuite de l’inflation et d’une hausse de la croissance.