Nadège Dufossé, responsable de l’allocation d’actifs chez Candriam, partage ses convictions.
Quelle est la classe d’actifs à privilégier aujourd’hui ?
Les actions de l’Eurozone clairement. Les fondamentaux économiques de la région s’améliorent, tous les indicateurs économiques sont bien orientés. On attend d’ailleurs une croissance d’au moins 10% sur les bénéfices des entreprises de l’Eurozone.
Depuis le 1er tour, les actions de l’Eurozone surperforment avec une valorisation qui reste raisonnable par rapport aux actions américaines. Il n’y a pas de surpondération particulière sur la France, aujourd’hui.
Sur l’obligataire ?
Notre scénario n’est pas celui d’une hausse agressive des taux. Cela dit, les poches obligataires sont pilotées avec une duration plus courte.
On a réduit le HY de façon générale. Si l’on doit prendre du risque aujourd’hui, on le prend en jouant les actions en raison d’un rendement plus intéressant sur cette classe d’actifs à horizon 1 an.
Sur les émergents, on choisit les obligations d’Etats, sans biais pour un pays en particulier.
Législatives : et si Macron n’avait pas la majorité ?
Pour nous ce qui compte c’est l’Europe, peu importe ce qui se passe aux législatives. Le risque populiste est éloigné. Cet apaisement va nécessairement amener des flux vers l’Europe, puisqu’une fois encore les fondamentaux économiques sont bons.
EF/FL