Dans sa dernière livraison de « Perspectives Allocation », le gérant est nuancé sur la zone euro.
En effet, la zone euro est en bonne santé et la vigueur de l’euro ne semble pas être un problème pour les analystes de la maison. Ces derniers soulignent que même si les prévisions de bénéfices des entreprises sont revues à la baisse à cause de la hausse de l’euro, « il demeure néanmoins un socle de croissance bénéficiaire solidement arrimé à une reprise économique robuste dont les bases domestiques résisteront à la force de l’euro ».
Et plus précisément, ce sont les petites capitalisations qui seront privilégiées dans la mesure où elles sont plus arrimées à la croissance domestique.
Sur le terrain obligataire, l’attention se porte sur les politiques monétaires des banques centrales. Aux Etats-Unis, Natixis AM ne nourrit pas d’inquiétude sur les taux long : « nous pensons que la contraction du bilan de la Fed ne provoquera pas de tensions durables sur les taux longs, justement parce que son principal effet sera de renforcer le dollar. »
En Europe, on échappe encore au tapering mais plus pour longtemps. La maison table sur un « tapering inévitable début 2018, quelle que soit la situation économique de la zone d’ici là, et quel que soit le niveau de nervosité du marché par rapport à l’élection italienne de mai 2018 ». A court terme, la maison maintient une position de sous-pondération de la dette européenne.
EF/FL