Responsable commercial distribution, Gilles Darde explique pourquoi l’enseigne était présente à Lyon la semaine dernière.
Quand on parle NN IP, on pense plutôt investisseurs institutionnels…
C’est vrai qu’historiquement on était plutôt institutionnels, pour autant nous avons une base d’investisseurs bien diversifiée : en France, nous gérons environ 3,3 milliards d’euros d’encours dont 70% seulement venant d’institutionnels. Il y a 3 ans, la proportion était 80/20.
Nous n’avons pas d’objectif spécifique pour la distribution hors institutionnels, mais plutôt un objectif global : 5 milliards d’encours d’ici 2 à 3 ans.
Jusqu’à l’année dernière, la distribution concernait les banques privées, les multigérants, etc. Nous avons décidé d’élargir aux CGP : compte tenu de la baisse de rendement du fonds en euros, on anticipe un basculement vers les unités de comptes.
C’est ambitieux, mais le fait d’être peu connu n’est-il pas un problème ?
Nous ne sommes pas encore connus de tout le monde. Mais nous avons quelques flagship comme NN Patromonial Balanced (LU0119195963), un fonds avec un historique de plus de 30 ans.
Nous avons fait pas mal de chemin depuis 1 an : nous sommes référencés sur une dizaine de plateformes et cette année nous participions à Patrimonia pour la première fois.
Ceci dit, il reste encore beaucoup à faire en termes de notoriété : alors que NN existe aux Pays Bas depuis 1845 la marque n’a pas encore la même aura en France.
A quelle autre société de gestion vous comparez-vous ?
On ne se compare pas, mais on fait partie des gérants étrangers d’une certaine taille, nous gérons 245 milliards d’euros, comme M&G ou Schroders.
Notre stratégie en France est chalenging mais nous sommes convaincus d’avoir plusieurs cartes à jouer, avec des expertises fortes, dans l’obligataire par exemple qui représente 70% de nos encours sous gestion.
EF/FL