Béatrice Guedj, directrice de la recherche à l’IEIF, Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière, analyse les relais de croissance du secteur.
« Selon les dernières données MSCI, les rendements immobiliers restent attractifs à 8,7% sur un an. Toutefois, deux points sont à noter :
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La France reste en tête de classement sur la performance globale, essentiellement tirée par les rendements en capital (4,3%). Mais en termes de rendements locatifs, la France fait tendanciellement moins bien que ses pairs (…).
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Par grandes classes d’actifs, la hiérarchie globale des performances sur l’année n’est pas bouleversée : les bureaux en tête (9,8%), suivi par les commerces (8,7%), et les locaux d’activité (7,8%).
En revanche, en termes de rendements locatifs, la hiérarchie n’est plus identique : les locaux d’activité enregistrent un rendement de 6,4% loin devant les commerces (4,2%) et les bureaux (3,9%).
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La croissance des rendements, et des valeurs locatives de marché est aujourd’hui essentiellement portée par la productivité, pas seulement en France puisque l’inflation, moteur de l’indexation des loyers, est contenue dans le monde.
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Les productivités du travail et du capital restent les clés de la performance immobilière à moyen terme, relais de l’indexation pour booster les cash-flows, et donc les rendements locatifs.
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Côté marchés immobiliers français, l’indice IEIF des foncières à forte exposition parisienne, disposant d’un portefeuille d’actifs localisés dans l’hypercentre où la productivité moyenne est la plus élevée, est en hausse de 24% contre une baisse de 6% pour les foncières disposant d’un portefeuille plus exposé sur la province.
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Cette croissance des valeurs locatives à moyen terme sera essentiellement générée dans les localisations ou les secteurs qui enregistrent une forte croissance de la productivité du travail ou du capital, tous secteurs confondus. »
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EF/FL