C’est ce que publie en une de ce jour le journal Les Echos : Extraits
" Le Fonds monétaire international a revu à la hausse ses prévisions de croissance à 3,6 % cette année. Mais cette croissance est loin d’être consolidée et les salaires augmentent trop faiblement.
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« Pour l'année 2017, les perspectives plus brillantes sont dues aux pays industrialisés tandis que celles de 2018 le doivent aux pays émergents et en développement. »
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Le chef économiste du Fonds, Maurice Obstfeld se réjouit que cette accélération de l'activité soit « large » et concerne une majeure partie des pays de la planète.
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Pour 2017, le PIB de la zone [euro] devrait croître de 2,1 %. C'est mieux que les 1,7 % avancés en avril dernier. L'Allemagne est créditée de 2 % et la France de 1,6 %. L'Espagne caracole avec 3,1 %.
Seuls les Etats-Unis et le Royaume-Uni, par rapport aux espoirs du printemps dernier, voient leurs prévisions abaissées
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[Mais], « la croissance des salaires nominaux et réels reste faible »
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Autre signe inquiétant : la croissance de la production par tête dans les pays industrialisés. Vu la faible hausse de la population, cette croissance devrait s'établir à 1,4 % en moyenne par an sur la période 2017-2022 après 2,2 % entre 1996 et 2005.
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Le Fonds alerte aussi sur la hausse de l'endettement public et privé et sur le fait que les marchés financiers -au plus haut- ne prennent pas suffisamment en compte les risques géopolitiques mondiaux. En clair, la croissance actuelle est loin d'être consolidée et assurée à moyen terme. Un accident n'est pas à exclure.
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EF/FL