« L’Europe apparaît comme un ilot de prospérité économique et de stabilité politique. Mais est-ce si vrai que cela ? » Telle est la question que se pose Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire chez Candriam. Extraits :
« Économiquement tout d’abord il est un fait nouveau : la croissance européenne est désormais aussi forte que la croissance américaine et anglaise.
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Est-ce à dire qu’il n’y a plus de maillons faibles en Europe ? Certes non. Mais alors que l’Italie offre aujourd’hui une faible perspective de croissance potentielle, le ministre italien des finances s’est montré assez rassurant en évoquant la baisse du taux de chômage, suite notamment à la réforme du marché du travail.
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Le FMI a révisé à la hausse ses anticipations de croissance pour la zone Euro à 1,9% pour 2018, alors qu’il a baissé ses anticipations pour le Royaume-Uni à 1,5% et qu’il a émis des réserves sur la croissance américaine dont la solidité dépendra de la réforme fiscale.
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Politiquement, la surprise est encore plus grande tant la zone euro apparaît pour nombre d’investisseurs comme relativement solide.
Relativement au Royaume-Uni déjà. (…) Relativement aux Etats-Unis ensuite. Larry Summers (1) évoque à cet égard l’une des plus graves crises politiques qu’aient connue les Etats-Unis. « Avec un gouvernement et un président aussi incompétents, l’administration Trump représente l’un des plus grands risques politiques depuis 50 ans. »
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L’Europe de son côté progresse.
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Sortant des années de disgrâce, la devise européenne est en train de devenir une véritable valeur refuge. Nul doute que le marché fait preuve d’une certaine complaisance en faisant fi du risque catalan et des élections italiennes, mais il est clair que l’Europe s’est structurellement renforcée. »
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EF/FL
Voir aussi
- Economiste et homme politique américain