La BCE annonçait hier, sans surprise, le maintien jusqu’en septembre 2018 de son programme d’achat d’actifs, avec réduction de 60 à 30 milliards d’euros par mois à compter de janvier prochain. L’analyse au scalpel de David Lafferty, stratégiste en chef de NGAM, publiée avant BCE reste plus que jamais d’actualité. Morceaux choisis.
« À la plage, sait-on jamais avec certitude quand la marée commence à se retirer ? »
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« Après neuf années de politiques monétaires extrêmement souples, les banques centrales débutent enfin le processus de « normalisation », en relevant leurs taux et en réduisant la taille de leur bilan. »
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« La Réserve fédérale américaine (Fed) a entamé ce processus en décembre 2015… »
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« …la Banque d’Angleterre (BoE) fait également parler d’elle… »
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« ….la Banque centrale européenne (BCE) a adopté une posture exactement inverse : Mario Draghi n’est absolument pas pressé de relever les taux d’intérêts, mais le programme d’assouplissement quantitatif de la BCE devrait quant à lui atteindre son plafond vers la mi-2018… »
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« Il est manifeste que les marchés ne sont pas encore inquiets, et peut-être à juste titre. »
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« Par ailleurs, ne perdons pas de vue un facteur essentiel : la croissance mondiale gagne peu à peu en vigueur. »
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« …les banques centrales ont conduit l’économie mondiale dans des eaux inconnues… »
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« Certes, peu s’attendent à une chute des marchés. Pour autant, la réduction progressive de mesures de soutien exceptionnelles change la donne pour les investisseurs.
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« En synthèse : dans le meilleur des cas, la situation est favorable mais les performances décevantes. Dans le pire des cas, c’est l’éclatement des bulles financières. Les investisseurs devraient observer l’horizon à la recherche de signes les mettant en garde contre une accélération de l’inflation ou d’une croissance vacillante. Ces signes seraient annonciateurs d’une mer agitée. »
Pour consulter le Capital Market Notes de NGAM, cliquez ICI.
EF/FL