Concernant l’article « Gestion active et gestion passive sont dans un bateau…», je partage ton point de vue ; Il ne s’agit plus de déterminer qui tombe à l’eau et qui devons-nous garder dans le bateau. Si effectivement, l’investisseur est certain que le marché est sur une tendance haussière alors il faut privilégier la gestion passive en raison des moindres frais qu’elle expose.
Si on est sûr que le marché va bouger dans un sens ou dans l’autre, alors il faut acheter, vendre ou vendre à découvert. Le problème, c’est que bien souvent on le sait après coup ! Il est difficile d’anticiper les inversions de tendances.
D’autant qu’un tweet de Trump peut faire vaciller le marché ! On sait que le marché n’est pas toujours rationnel…
Un twitt de Trump va avoir un impact sur le marché… mais la question est de savoir si cet impact sera durable ou pas. Souvent l’impact est de court voire très court terme : un peu de volatilité pendant quelques heures et les choses reviennent à la normal ou à la moyenne, bref à la tendance antérieure.
Mais parfois une « petite » déclaration peut avoir un impact durable, (1) Dans ce cas, la « petite » déclaration joue comme un révélateur qui fait émerger un mouvement (hausse ou baisse) qui était en potentiel devenir.
Je confie mon argent en connaissant les risques : j’accepte l’erreur de conviction du gérant actif mais je n’accepte pas l’idée que mes économies soient liées aux dires de tel ou tel personnage politique.
En tant qu’investisseur privé, j’accorde ma confiance à un professionnel qui met en portefeuille des valeurs dont il a la conviction qu’elles performeront dans le temps plutôt que de suivre « bêtement » un marché qui va qui vient au gré d’événements anxiogènes.
D’abord ce n’est pas parce qu’on a des convictions que ces convictions sont bonnes ! Parfois la conviction peut même confiner à l’aveuglement. Et puis il faut avoir les moyens de ses convictions, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Il y a gérant actif et gérant actif. Celui qui a mon sens est actif est celui qui gère un fonds dont la part d’active share est élevé. A défaut en effet, il vaut mieux préférer la gestion indicielle…
Sur ce point, on est d’accord : il y a des fonds qui ne servent à rien, il ne faut pas perdre son argent et son temps avec eux.
Par ailleurs, je préfère de loin savoir que le gérant à qui je confie mes capitaux exercera a minima un contrôle sur les sociétés qu’il met en portefeuille.
Tu penses réellement qu’un gérant peut avoir un « contrôle » sur la société ? Au mieux, il contrôle qu’il n’y a pas d’incohérence dans les comptes et la stratégie. Ce qui est déjà un exercice difficile.
Je ne devrai pas parler de contrôle a minima mais plutôt d’intrusion dans la vie de l’entreprise. Certains gérants n’hésitent pas à utiliser leur droit de vote pour faire entendre leur voix.
Je ne suis pas sûr de souhaiter avoir un gérant « activiste ». Doit-il perdre son temps à gérer la société dans laquelle il investit ? Si la boite est mal gérée, qu’elle risque de perdre de l’argent ou pire de voir son cours de bourse baisser, alors qu’il vende !
On est d’accord. De fait, je suis gérant je constate que l’entreprise est mal gérée je vends. Bel exemple d’activisme. Alors que dans le cadre d’une gestion indicielle, je subis…
EF/FL
Voir aussi
- voir par exemple les déclarations d’Hilary Clinton alors candidate à la présidentielle sur le prix des médicaments : le secteur en avait pas mal souffert en bourse.