Voilà un bel exemple de gérant qui prend son rôle d’actionnaire au sérieux. C’est ce qu’il ressort du dernier rapport publié par Schroders sur l’investissement durable.
Concrètement, le gérant d’actifs met en œuvre son droit d’actionnaire en formulant, entre autres choses, des propositions que les sociétés dont il est actionnaire suivront ou non.
Dans l’étude publiée, très détaillée, on trouve plusieurs exemples de recommandations ; et de critères ESG plus ou moins bien mis en œuvre.
Ainsi par exemple chez GAM, gestionnaire d’actifs suisse, la gouvernance au regard de la rémunération de l’équipe de direction est quelque peu incompréhensible (comparée à la croissance de l’entreprise) :
Autre exemple : il a été demandé à Unicrédit d’améliorer la « communication d’informations à propos de la façon dont la gestion des risques environnementaux et sociaux est intégrée au cadre et influence les décisions commerciales ».
En réponse, l’entreprise « a amélioré [sa manière de présenter] les moteurs et les risques sociaux et environnementaux, qui figurent en tant que partie intégrante de la mise en œuvre de son modèle économique » note Schroders…
Enfin, le gérant liste également les entreprises qui n’ont pas réalisé d’avancées malgré les « dialogues que nous avons initié au cours du 3ème trimestre 2016 ». A tort… ou à raison !
EF/FL