Gérard Moulin, gérant actions européennes chez Amplegest, interpelle le lecteur dans sa dernière analyse intitulée « Concurrence : ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés »…
« Comment se fait-il que de grands groupes internationaux ne parviennent pas, pour la première fois, à croître aussi vite que le PIB mondial ?
Si l’on observe des groupes tels que Luxottica, Publicis (…) aucun ne parvient à égaler et a fortiori, à faire mieux que la croissance mondiale. On comprend mieux alors (…) pourquoi chacun de ces groupes s’est lancé dans une ou plusieurs opération(s) de croissance externe.
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Les investisseurs ont pu penser se retrouver face à des groupes dont la croissance accélérait. Mais dans les faits (…) le problème de croissance n’était pas résolu.
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Pour nous, (…) l’intensité concurrentielle explique pourquoi un groupe qui maîtrisait son destin, il y a quelques années encore, est condamné désormais à subir son avenir.
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Prenons l’exemple d’un groupe qui n’est pas encore touché et qui a fait les preuves de sa capacité à anticiper l’avenir : Airbus.
Son carnet de commande lui permet de publier encore des chiffres dignes d’une valeur de croissance. Et pourtant, les observateurs les plus avertis prennent peu à peu conscience que tout pourrait changer d’ici dix ans. Les spécialistes du secteur voyaient arriver un concurrent chinois sur le court-courrier d’ici 2022-2023, il est déjà là, en 2017 !
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Ainsi, Airbus pourra peut-être éviter la mésaventure qui touche aujourd’hui des groupes comme Luxottica , Essilor ou d’autres qui ne parviennent pas à gérer la montée inexorable de nouveaux concurrents et les pressions déflationnistes liées aux clients qui en veulent toujours plus pour moins cher.
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Dans ce contexte, le fonds Pricing Power se concentre sur les dossiers qui, entre autres caractéristiques, connaissent une croissance supérieure à la croissance mondiale. C’est en effet le signe d’un destin mieux maitrisé que la moyenne. »
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EF/FL