A l’image des différentes restructurations auxquelles on assiste depuis le début de l’année dans l’industrie financière, Wilis Tower Watson relève dans sa dernière étude que les assureurs envisagent de procéder à des opérations de fusion acquisition au cours des 3 prochaines années afin de se doter d’une marque forte.
Notons que cette enquête a été réalisée auprès de 200 dirigeants du secteur de l’assurance à travers le monde (Amériques, Asie, région EMEA) dont 42% travaillent dans le secteur de l’assurance vie, 42 % dans l’assurance IARD et 16 % dans le secteur de la santé.
Pour tous, le principal challenge est de se différencier de la concurrence : il est nécessaire pour 68% des répondants de créer une marque forte. « Cette situation reflète l’impact que la technologie (et Internet en particulier) a eu sur le secteur. Internet étant le principal réseau de distribution pour les assureurs ».
Sans surprise, on note que plus de la moitié d’entre eux (56%) déclarent que les exigences réglementaires (notamment la nécessité que les fonds propres des compagnies soient suffisants pour couvrir les risques) seront le principal moteur des opérations de fusions acquisitions au cours des 3 prochaines années.
Pour Fergal O’Shea, responsable Fusions et Acquisitions pour le secteur Assurance-vie, région EMEA, chez Willis Towers Watson « les fusions-acquisitions dans le secteur de l’assurance découleront du besoin de créer des synergies, de construire des marques et de s’adapter aux évolutions technologiques ».
Un bémol tout de même sur le nombre des fuscac : le volume des opérations dans le secteur de l’assurance a chuté de 17,7 % par rapport au premier semestre 2016. « La majorité des répondants (78 %) pensent procéder à une ou deux acquisitions dans les trois prochaines années, alors qu’ils sont 90 % à l’avoir fait ces trois dernières années » révèle enfin l’étude.
EF/FL