Il est vrai que cette année a été marquée par une reprise synchronisée de la croissance mondiale dans un contexte de politique monétaire encore accommodante et de faible volatilité. Dans ces conditions, les investisseurs ont profité de la hausse du marché actions. Mais compte tenu des valorisations, il est aujourd’hui légitime de se demander si cette classe d’actifs conserve encore du potentiel…
CPR AM estime que la croissance économique mondiale « devrait rester solide ». « L’inflation devrait remonter mais rester en deçà de l’objectif de 2% pour la plupart des pays avancés. Les taux devraient remonter tout en maintenant des taux d’intérêts réels en territoire négatif ».
Des conditions qui plaideraient donc encore en faveur des actions, mais CPR est prudent quant au potentiel de hausse des marchés actions … Pour autant il s’agit d’une classe d’actifs encore attractive en comparaison des marchés obligataires, précisent les experts. Les actions seront donc privilégiées, mais « par défaut ».
Surtout CPR pense que « taux longs et inflation » sont les principaux risques de l’année 2018 : l’inflation peine à remonter ce qui oblige les banques centrales à manœuvrer avec délicatesse. Les obligations d’Etat seront sous pondérées.
Notons par ailleurs que le HY sera préféré « modérément » à l’IG ; la robustesse de la croissance favorise la classe d’actifs d’autant que les taux de défaut continuent de diminuer.
Bref, des taux bas et des actions onéreuses au potentiel de hausse relatif conduisent CPR à, dans sa quête de rendement, « accroitre la diversification compte tenu du potentiel limité sur les classes d’actifs traditionnelles ».
EF/FL