Le témoignage de 2 CGP, Dominique Thiebaut, présidente de Patrimoine et Avenir, et Loïc Normand, co-fondateur d’Agence Patrimoine.
Entre la digitalisation et la réglementation oppressante, nombre de conseillers s’interrogent sur l’avenir de la profession. Certains souhaitent s’adosser à des cabinets plus importants, (voir notre article) d’autres voient d’un mauvais œil le passage aux honoraires tandis que quelques-uns y sont déjà (voir notre article).
Deux idées fortes sont aujourd’hui centrales pour la profession : l’interprofessionalité et la place du conseil dans la relation client.
Un CGP ne peut pas tout faire, et encore moins tout savoir. Il est aujourd’hui primordial d’être entouré d’un avocat, d’un notaire, d’un expert-comptable, d’un banquier et d’un assureur.
A l’image du médecin généraliste, il doit savoir orienter vers le spécialiste. « J’ai mal » à ma transmission d’entreprise, je vais voir un avocat d’affaire pour qu’il rédige un pacte Dutreil. En union libre, « j’ai mal » à ma fiscalité, je fais rédiger un pacs à mon notaire. « J’ai mal » à ma prévoyance, allons voir l’assureur. Certes cela est pousser à son extrême simplicité mais c’est pourtant de cela dont il s’agit. Le CGP doit détecter les maux, ce qui n’est pas en soi une mince affaire.
D’un autre côté, il faut bien être conscient que ce n’est pas le produit qui fait la plus-value du CGP mais ce que l’on va faire du produit : le conseil est au cœur du métier de CGP.
Les deux conseillers ont publié un article intitulé « la gestion de patrimoine, un métier plein d’avenir » accessible ici.
EF/FL