Face à la montée des fintech, certains s’interrogent sur la place que prennent ces nouveaux acteurs sur le marché de l’épargne. Afin de donner les premières tendances Deloitte, WeSave et Harris Interactive viennent de publier la première édition du baromètre « les Français, l’épargne et le digital ». Menée en ligne, courant octobre, cette enquête a recueilli les réponses d’environ 1.600 épargnants français dont près de 600 disposent d’un « profil patrimonial » (soit détenant au moins 25.000€ d’actifs financiers à investir).
Premier constat : qu’on soit épargnant lambda ou épargnant patrimonial, la majorité des répondants ne connaissent pas les solutions d’épargne digitale. Et, seulement 24% des épargnants patrimoniaux se disent prêts à placer leurs deniers via une fintech. La principale raison qui les motive est l’optimisation des revenus (frais moins élevés ou placements plus performants).
Quant aux « réfractaires du digital », ils invoquent en premier lieu un manque de connaissances dans le domaine. Logique lorsqu’on sait que beaucoup d’épargnants peinent à déchiffrer les marchés financiers et choisissent le placement sécuritaire faute de comprendre le reste…
Tout comme le passage aux actifs risqués nécessite pédagogie et éducation financière, le recours aux banques en lignes et/ou aux plateformes d’épargne en ligne demande des connaissances et de maitriser a minima le sujet. A défaut, le succès des « collecteurs digitaux » pourrait se faire attendre...
EF/FL