Où risque d’aller la parité Euro/Dollar s’interroge le Macroscope de la semaine publié par la Financière de l’Echiquier.
Autres temps, autres mœurs. Il y a encore quelques trimestres, un shutdown aux Etats-Unis, l’annonce des mesures protectionnistes par Donald Trump auraient causé un stress visible sur les marchés. Mais les temps ont changé, et dorénavant les marchés se moquent de la politique. Leur attention est ailleurs : dans le champ du monétaire.
La semaine dernière, elle s’est tout particulièrement focalisée sur le marché des changes. Déjà affaibli par les annonces de Trump, le dollar a été lourdement pénalisé ensuite par les propos tenus à Davos par le secrétaire américain au Trésor. Steven Mnuchin a déclaré que la faiblesse actuelle du billet vert était « une bonne chose » pour le commerce américain. (…) Il n’en fallait pas plus pour que l’euro/dollar passe au-dessus de 1,24, puis, brièvement, au-dessus de 1,25. (…)
Doit-on s’inquiéter de ces mouvements ? Tout dépend du point de vue. Via le prisme macroéconomique, on rappellera qu’en termes de parité de pouvoir d’achat, la valorisation correcte de l’euro serait de $1,33.
[…]
Un euro/dollar supérieur à 1,30 n’est, à long terme, ni incohérent ni inquiétant. Mais s’il atteignait trop vite ce niveau, l’impact serait négatif pour les actions européennes.
[…]
En Europe, les nombreuses échéances politiques du mois de mars pourraient conduire à une augmentation de la prime de risque sur la zone et à l’affaiblissement de l’euro. Le risque de voir l’euro/dollar sortir durablement du range 1,25/1,30 paraît, à court terme, plutôt modéré.
Pour consulter l’intégralité du Macroscope, cliquez ICI.