C’est la question que se pose James Bateman, directeur monde de la gestion diversifiée chez Fidelity, dans sa dernière note d’allocation.
L’environnement marqué par une croissance vigoureuse et une faible inflation a conduit tout le monde à présenter 2017 comme l'année idéale, dite « Goldilocks » (présentant un environnement idéal pour les actifs risqués).
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En 2018, une croissance se maintenant à ses niveaux actuels, mais une inflation s’accélérant en raison d'une croissance plus rapide des salaires et/ou d’une hausse des prix des matières premières. Les banques centrales vont poursuivre leur tour de vis monétaire, tout en restant « derrière la courbe », incapables ou refusant de resserrer suffisamment rapidement leurs politiques monétaires afin de maîtriser l'inflation ou de peser sur la croissance mondiale.
Les actifs risqués vont continuer de fortement progresser jusqu'à ce que l'inflation finisse par s’emballer, que les marchés réalisent que l’environnement a changé depuis longtemps et qu’intervienne la fin du cycle.
Sur la base de ce scénario, nous allons continuer à surpondérer les actions au cours des prochains mois. Les marchés actions pourraient être sur le point d’entrer dans la phase finale de leur période haussière, caractérisée par une accélération soudaine de leur appréciation. Même dans le scénario alternatif de ralentissement de la croissance, les actions pourraient être à privilégier. Un ralentissement de la croissance conduirait à un resserrement monétaire plus modéré, ce qui favoriserait des valorisations élevées pendant une période prolongée.
La difficulté d'aujourd'hui est l’absence de précédent: nous n'avons jamais assisté au retrait de politiques d’assouplissement quantitatif auparavant. La volatilité de l'euro et des rendements obligataires européens au début de l'année laisse entrevoir ce qui pourrait arriver si la politique monétaire devenait réellement plus restrictive.
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