Enthousiasme chez Raphaël Gallardo, stratégiste chez Natixis AM, qui invite à s’intéresser à un marché souvent méconnu.
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Mais la cherté des actions (…) incite à rechercher des sources de croissance diversifiante (…). Nous pensons que le marché indien offre à ce titre des perspectives intéressantes.
Certes, le marché indien est cher : en termes de PER, il pulvérise les niveaux des autres émergents, avec un ratio supérieur à celui des Etats-Unis. Et ce constat reste vrai même une fois retraité de la composition sectorielle du MSCI India, qui est très fortement pondéré en valeurs technologiques.
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Malgré cette cherté historique, nous faisons le pari des actions indiennes car nous croyons à un scenario de reprise économique forte et durable, de surcroit moins vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale.
Parmi les « Fragile Five » (Inde, Brésil, Turquie, Indonésie, Afrique du Sud) pointés du doigt en 2013 au moment du « taper antrum », l’Inde est probablement le pays qui a le plus réduit ses vulnérabilités externes.
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Ces progrès ont été récemment salués par l’amélioration de la note souveraine du pays a Baa2 par Moody’s. Le pays reste vulnérable à une hausse du prix du pétrole dont il est un gros importateur, mais les taux réels élevés offerts sur les titres indiens devraient permettre de continuer à attirer les capitaux (notamment via les émissions off-shore de titres en roupies, surnommées ‘Masala bonds’).
L’effet d’éviction de la dette publique a fait que le secteur privé a appris à vivre, et à croitre à hauteur de 5-7% par an, avec des taux réels positifs, ce qui a évité le surinvestissement et mal-investissement qui oblige aujourd’hui la Chine a un ajustement délicat.
Enfin, nous pensons que les reformes mises en place par le gouvernement de Narendra Modi devraient achever de libérer le gigantesque potentiel de croissance du sous-continent.
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