S’interrogeait hier Jean-Marie Mercadal, Directeur général délégué en charge des gestions chez Ofi AM.
« Les actions américaines ont perdu plus de 2 % vendredi, entraînant l’ensemble des marchés dans leur sillage. Cette baisse a été déclenchée par le rapport sur l’emploi qui montre une accélération des tensions sur le salaire horaire.
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Cette correction intervient toutefois après un début d’année particulièrement positif à la faveur de flux d’investissement records. L’indice S&P 500 a ainsi gagné 5,6 % en janvier après avoir été jusqu’à + 7,5 %. Il s’agit de la plus forte progression pour un mois de janvier depuis 1997, et du 15e mois consécutif de progression ! Les actions européennes ont également progressé de près de 4 % en janvier, et les marchés émergents de l’ordre de 7 à 10 %...
Cette bonne orientation se justifie aisément : les perspectives de croissance sont revues à la hausse et les indicateurs avancés économiques publiés depuis le début de l’année montrent que la dynamique est très bonne, un peu partout dans le monde.
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Nous évoquions trois indicateurs de risque à surveiller, susceptibles de remettre en cause notre scénario central positif :
1 - Les taux d’intérêt. […]
2 - Le marché des devises et une éventuelle guerre des changes accentuée par un décrochage du RMB orchestré par la Banque de Chine. […]
3 - Un flash krach potentiel créé par des éléments purement financiers et auto réalisateurs. Effectivement, c’est possible. Le Vix, que nous suggérions de surveiller, est sorti d’une longue phase de stabilité à de très bas niveaux. Il est passé de 10 à 15 en quelques jours... De nombreux vendeurs de volatilité vont devoir se racheter et il peut y avoir des ordres « automatiques » déclenchés par ce phénomène.
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