Belle analyse de la situation par Convictions AM dans une note bien structurée :
" La publication la semaine dernière, aux Etats-Unis, d’un indicateur reflétant l’augmentation des salaires à près de 2.9% en glissement annuel a été l’alibi tant attendu pour alimenter la hausse des taux longs. Elle a entraîné une correction violente sur les marchés boursiers ayant progressé tout au long des douze derniers mois avec une volatilité stabilisée à très bas niveau.
Rappelons que le taux à deux ans US (Trésor) est passé de 1.25% en septembre dernier à près de 2.10% récemment, reflétant les anticipations d’une politique monétaire se rapprochant de la normalité.
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Avons-nous affaire à un flash crash un peu plus long que d’habitude, provoqué par les opérateurs qui ont misé sur le maintien d’une faible volatilité des marchés, obligés de vendre à partir d’un certain niveau de volatilité, accroissant ainsi la baisse ? (…) Ou bien, un changement fondamental dans l’économie est-il à l’œuvre qui remet en cause les scénarii optimistes élaborés pour les marchés financiers en 2018 ?
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Les 2 principales questions sont donc maintenant :
1. Les Etats-Unis pourront-ils avoir des taux longs plus élevés (+3% sur le 10 ans) sans pénaliser la valorisation des marchés d’actions ? Est-elle de nature à remettre en cause la reprise de l’investissement ? Les particuliers seront-ils impactés par la hausse des taux courts puisqu’ils empruntent largement à taux variable ?
2. En Europe et au Japon, régions qui sont dans un cycle différent de celui des Etats-Unis, aurons- nous l’esquisse d’une indépendance boursière ? Autrement dit, une accélération de la normalisation aux USA est-elle de nature à accélérer la sortie du Quantitative easing de la BCE et de la BoJ, alors même que l’inflation est loin d’être encore une menace et que l’accélération de la reprise démarre seulement ? Les déficits budgétaire et commercial des Etats-Unis vont-ils se traduire par une poursuite de la baisse du Dollar ? Et si c’est le cas, les Banques centrales vont-elles réellement pouvoir suivre la Fed en devenant plus restrictives, plus rapidement ?"
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