Réalisé par l’Institut d’Expertise et de Formation au Viager (IEFV), émanation de Costes Viager.
Incontestablement, le viager est un marché qui reste encore un secteur de niche. Ainsi, ce marché enregistre chaque année 5.000 transactions, soit 0,5 % des ventes immobilières. Pour autant, en croissance chaque année de 5 %, il semble que ce type de transaction connaisse désormais un regain d’intérêt pour les investisseurs. Parmi les grands indicateurs du secteur, on note que l’âge moyen des vendeurs est de 74 ans et que sur le nombre d’opérations réalisées, un tiers sont intrafamiliales et les deux autres tiers intermédiés.
Plus de la moitié des transactions (51 %) concernent les crédirentiers âgés entre 75 et 85 ans, ils sont suivis des plus de 85 ans pour 20%, des 70/75 ans pour 19 % et enfin des moins de 70 ans pour 11 %
En termes de motivations, 46 % des crédirentiers souhaitent principalement améliorer la solvabilité et la protection familiale. Grace au viager, ils bénéficient d’un complément de retraite et protège également leur conjoint. La rente est, en effet, réversible en faveur du conjoint survivant, et ce en totalité, gratuitement et sans conditions.
20 % évoquent une recherche de bien-être. A un certain âge, ils souhaitent bénéficier d’un certain confort et pouvoir partir plus souvent en voyage ou en thalassothérapie par exemple.
19 % d’entre eux s’orientent vers une donation. Vendre en viager leur permet d’aider leurs enfants de leur vivant quand ces derniers en ont le plus besoin (pour acheter un appartement, rembourser un prêt...) en leur transmettant le montant du bouquet. Enfin, 15% des crédirentiers déclarent vendre en viager pour rénover ou adapter leur logement.
Il est important de constater que la tranche d’âge des investisseurs qui privilégient ce placement se situe autour de 40 à 50 ans. Ce sont majoritairement des couples (à hauteur de 70%).
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