L’explication de François-Xavier Chauchat, en charge de l'allocation d’actifs chez Dorval AM.
Après le coitus interruptus de début février sur les marchés actions, la seule question qui importe est de savoir si les angoisses inflationnistes naissantes vont conduire la Fed à ralentir l’économie.
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Sur la base des récentes déclarations de la Fed, le pire auquel nous devrions nous attendre serait de voir les taux à court terme monter de 25pbs par trimestre cette année. Cela demeurerait le plus doux et graduel resserrement monétaire de l’histoire. Pour la première fois, ce scénario est maintenant dans les prix
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Pour les actions, la hausse des rendements américains a représenté un choc asymétrique. Depuis l’été 2016, la hausse des taux des obligations a logiquement fait baisser le PER des valeurs défensives de croissance (…) Mais la hausse des taux longs a moins de raisons d’affecter les valeurs cycliques (…) La baisse récente de la valorisation des valeurs cycliques est donc en partie injustifiée.
En dehors de la baisse logique des valeurs défensives induite par la hausse des taux, la cause principale de la correction de début février a été le surachat du mois de janvier (…) Ceci est désormais derrière nous, mais l’optimisme des investisseurs reste élevé, ce qui suggère que les risques d’euphorie sporadique demeurent assez substantiels.
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