Le billet de David Ganozzi, gérant chez Fidelity : quand décrypter les paroles du patron de la Fed requiert beaucoup de talent.
L’audition du nouveau président de la Fed devant la commission des services financiers de la Chambre des Représentants était attendue à plus d’un titre. D’une part, parce qu’elle marquait sa première prise de parole depuis sa nomination. D’autre part, parce qu’elle était la première intervention d’un responsable de l’instance depuis les récents remous de marchés.
Sur le fond, Jerome Powell s’est cantonné à dépeindre une économie américaine qui se porte comme un charme. Sur la forme, cet optimisme a été interprété comme le gage d’un resserrement monétaire plus agressif, invitant les marchés à se laisser aller à un nouvel élan baissier. Mais le président de la Fed allait avoir, deux jours plus tard devant la commission bancaire du Sénat, l’occasion d’ajuster son message et d’apaiser les esprits.
Plus mesuré, ce dernier indiquait alors ne pas observer de signe manifeste de surchauffe de l’économie américaine. Une façon de dire : « Cachez cette inflation que je ne saurais voir. Par un pareil phénomène, les investisseurs sont troublés ; Et cela fait venir de coupables pensées ».
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