L’analyse de Mark Richards, stratégiste multi-asset chez JP Morgan AM.
• Les marchés émergents (EM) sont tiraillés entre l’escalade des tensions commerciales et la vigueur de la croissance mondiale. Si la politique de relance a été un thème dominant sur les marchés depuis l’élection présidentielle américaine, les investisseurs se sont focalisés ces dernières semaines sur la politique du commerce.
• Nous pensons qu’il ne faut pas réagir trop négativement aux discours (et tweets) protectionnistes de la Maison-Blanche. La rhétorique et la réalité sont deux choses différentes. Les chaînes d’approvisionnement sont intégrées, le commerce est mutuellement avantageux et les droits de douane américains pourraient ne pas résister aux contestations fondées sur les règles internationales.
• La croissance mondiale supérieure à la tendance, la stabilité des matières premières et le raffermissement des monnaies soutiennent les actions et la dette des marchés émergents. Le prix des actions et des obligations n’apparait pas excessif. De plus, la plupart des économies émergentes qui avaient des soucis de financement extérieur ont réussi à combler leur important déficit extérieur courant.
• Nous continuons de croire à un scénario de croissance mondiale régulière (notre scénario de base) et conservons une surpondération des actions et de la dette des marchés émergents.
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