La pandémie de coronavirus a créé de nombreuses dislocations de valorisation au sein des marchés du monde entier. Dans ses perspectives pour le deuxième trimestre, l’équipe de Franklin K2 Advisors s’intéresse à la façon dont les gérants de fonds alternatifs naviguent dans l’environnement de marché actuel et aux stratégies pour lesquelles ces dislocations sont porteuses d’opportunités.
Nous pensons que les dislocations de valorisation entre sociétés, secteurs, régions et classes d’actifs provoquées par l’impact du COVID-19 et les ajustements de prix correspondants offrent de nombreuses opportunités pour les stratégies alternatives sélectionnées. La durée et l’importance des ajustements de la courbe de l’offre et de la demande économiques sont des facteurs essentiels de la richesse et de la teneur des opportunités.
Les thèmes macro abordés
Les rotations sectorielles, géographiques et d’actifs croisés battent leur plein
Avant même que le COVID-19 n’affecte les marchés mondiaux, nous prévoyions des rotations sectorielles, des mouvements géographiques et des rééquilibrages de classes d’actifs, qui créent un environnement propice à la génération d’alpha1. Aujourd’hui, ce thème s’est renforcé mais, en raison de l’ampleur et de la durée de l’impact du COVID-19, le secteur de l’énergie, ainsi que plusieurs secteurs tels que le transport, le voyage, la restauration et la vente de détail, sont désormais confrontés à des défis totalement imprévus. La technologie, la santé, le jeu en ligne et le divertissement, ainsi que la livraison alimentaire à domicile, ont bénéficié de vents porteurs tout aussi imprévus. Les différences régionales en matière de distanciation sociale, et par conséquent de taux de contamination, vont affecter les pays et régions de différentes façons. Nous prévoyons que les taux d’intérêt et taux de change devraient servir de « soupape de sécurité » pour les pressions exercées ailleurs et créer un ensemble d’opportunités viables pour les gérants adeptes du risque dans ces classes d’actifs.
Quelles seront la durée et l’intensité de l’impact du COVID-19 sur l’économie, la consommation et les actions publiques ?
À l’évidence, les courbes de la demande et de l’offre sont en train de réapprécier l’impact du COVID-19, que nous avons classé comme une crise sanitaire affectant les marchés des capitaux et du travail. La durée et l’ampleur de l’impact du COVID-19 vont affecter le rythme et l’importance de la réappréciation. Si les courbes mondiales de la contamination s’aplatissent et/ou si un vaccin devient disponible, nous allons rapidement voir réapparaître une tendance au retour à la moyenne de la réappréciation due à l’appétence pour le risque. Par contre, si le nombre de décès atteint des chiffres inimaginables, si le virus mute ou si le confinement dure plus de quelques mois, l’aversion pour le risque va probablement revenir et sera répercutée sur les valorisations de titres.
La crise sanitaire a-t-elle créé un désendettement et un débouclage pour réduire le risque ?
Mi-février, personne ne voulait détenir de liquidités car les rendements du marché monétaire étaient vraiment très bas et le coût d’opportunité correspondant aux autres opportunités d’investissement a été jugé très élevé, d’autant plus en cas d’emprunt à des taux historiquement bas à des fins de levier pour accroître le rendement des investissements. Le débouclage du levier d’endettement et la « course aux liquidités » a contraint les banques centrales à baisser les taux d’intérêt et à acheter des actifs à une masse d’investisseurs cherchant à dénouer des positions pour réduire le risque. Ceci a créé une dislocation dans les obligations souveraines, le crédit d’entreprise et le crédit structuré, la plus forte dislocation concernant ce dernier.
Combien de temps la volatilité peut-elle rester aussi forte ?
La meilleure formule d’investissement, au cours des dix dernières années, était d’être en position short sur la volatilité, vendeur en pics de volatilité et short en gamma. De nombreuses sociétés ont été créées et ont prospéré grâce à ces stratégies et méthodologies. Le COVID-19 a magistralement balayé ces stratégies en mars 2020, a poussé certaines sociétés à mettre la clé sous la porte et provoqué des pertes inconsidérées, à une vitesse inimaginable, chez des gérants qui recouraient uniquement à cette approche. Comme dans la plupart des scénarios d’aversion au risque, la volatilité s’est accrue, la liquidité s’est évaporée et les corrélations sont montées en flèche. Pour toutes les stratégies couvertes, il a été particulièrement difficile de naviguer dans cet environnement.
Les gérants qui se sont adaptés rapidement s’en sont mieux sortis que les autres. En général, les stratégies convergentes ont été mises à mal et les stratégies divergentes ont dégagé de meilleures performances.
En conclusion…
Nous estimons que le marché haussier reposant sur un bêta passif unidimensionnel2 a pris fin. L’agitation actuelle du marché remet la gestion active au goût du jour. Nous sommes persuadés que les gérants actifs compétents qui ont accès à un large éventail d’instruments pour exprimer leur point de vue sont les mieux positionnés pour tirer parti d’un marché désormais très dynamique.
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1. L’alpha représente une valeur mathématique indiquant le rendement excédentaire d’un placement par rapport à un indice de référence. Il mesure la valeur ajoutée d’un gérant par rapport à une stratégie passive, indépendamment de l’évolution du marché.
2. Le bêta fait référence à une mesure de la volatilité d’un titre ou d’un portefeuille par rapport à celle de l’ensemble du marché boursier. On assigne un bêta de 1,00 au marché (ou à l’indice).
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