Le gérant français a confirmé sa date d’introduction en bourse qui devrait intervenir mi-novembre. La société gère actuellement 954 milliards d’euros (à fin juin) et table sur une collecte de l’ordre de 120 milliards d’euros en cumulé sur les années 2016 à 2018.
Il est intéressant de constater que la filiale commune de Société Générale (2°% du capital) et Crédit Agricole (80%) est de nouveau en pointe dans l’univers ultra-concurrentiel de la gestion en prenant l’initiative d’une introduction en bourse au terme de la laquelle la Générale devrait s’être délestée de sa participation.
Un adieu aux armes ?
Avec la création d’Amundi, Société Générale a été parmi les premières banques du Vieux Contient, aux côtés de Crédit Agricole, à décentrer une activité (l’usine de production de fonds) jugée comme stratégique par certains réseaux. Ce n’est sans doute pas un hasard si la Générale a eu la stratégie la plus offensive en matière de banque à distance, en faisant l’acquisition de Boursorama.
Alors que les banques doivent faire avec un cadre prudentiel de plus en plus exigeant et consommateur de fonds propres, l’établissement s’allège sur un front, ce qui devrait lui donner plus de marge de manœuvre dans les semestres à venir.
FL/SL