Women in ETFs, un nom suffisamment évocateur pour cette association de femmes née aux Etats-Unis, et dont la branche française initié par Isabelle Bourcier en charge du business developement chez OSSIAM organisait aujourd’hui une table ronde autour du thème des roboadvisor et des ETF.
Les roboadvisor intéressent. Cette nouvelle génération d’application propose une allocation d’actif largement automatisée, basée sur des algorithmes, tout en étant personnalisé selon le profil de l’investisseur. Ces robots de la gestion créés aux États Unis devraient peser d’ici 2020 environ 2.200 milliards de dollars d’actif sous gestion.
Pour l’heure, en France le marché est nettement moins développé. Deux roboadvisors étaient aujourd’hui mis en avant afin de présenter le rôle des ETF dans leurs allocations d’actif.
Si le premier, Yonomi, créé il y a seulement quelques mois pratique une gestion essentiellement indicielle à base d’ETF ; le second, Fundshop, reste tributaire des contrats ouvert par ses clients, sans nécessairement rechercher des briques « pures » au travers des ETF.
Selon Daniel Colignon, directeur général de Spirica, « les ETF en France sont trop simples, il n’y a aucune histoire à raconter. La culture financière manque chez les clients finaux mais également chez les intermédiaires. »
Mais la situation pourrait bien évoluer avec le temps. Pour Sonia Fendler, membre du comité exécutif de Generali France, en charge de la clientèle patrimoniale, le développement du marché des ETF ne se fera pas avec les robo-advisors tant que les brokers ne « lâcheront pas leurs coûts fixes ». À solution d’investissement économique, il convient d’associer solution de transaction peu couteûse.
Il semble que l’association Women in ETFs ait encore du travail devant elle.
SL/FL