Mise à jour d’un phénomène, discret et mal connu, dans les pages du journal Les Echos de ce jour (page 30)
« Certaines entreprises parviennent à obtenir des conditions de financement plus intéressantes en Allemagne qu’en France
Emprunter en format « Euro PP » – standard créé en France – ne coule pas toujours de source pour les entreprises françaises, qui traversent à l’occasion le Rhin pour se financer sous forme de « Schuldschein », l’homologue allemand des Euro PP. Le mois dernier, pbb Deutsche Pfandbriefbank a ainsi arrangé une émission de 30 millions d’euros pour le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF).
Autre exemple, en mars dernier, Ubisoft annonçait avoir placé 200 millions d’euros sur ce marché.
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Les prêteurs ne sont pas comme en France des institutionnels en recherche de rendement, mais notamment des banques régionales allemandes qui cherchent à investir leurs bilans sur des critères locaux bien particuliers [soutien de l’industrie, traitements réglementaires avantageux…].
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Plus ancien et plus volumineux que les Euro PP, le format Schuldschein donne, en outre, accès à une base d’investisseurs internationaux. »