C’est l’euphorie ! L’indicateur du sentiment économique de juin, publié par la Commission européenne, est ressorti à 118,2, soit au plus haut depuis 21 ans (mai 2000). Ce n’est donc plus « un temps que les jeunes de moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». L’année dernière, lors du boom du premier déconfinement, où le PIB du troisième trimestre 2020 affichait +18,5%, cet indice ressortait à peine à 92. Cette donnée synthétise le moral dans l’industrie, les services et chez les consommateurs. Elle confirme notre scénario de forte reprise économique actuelle, car historiquement optimisme rime avec croissance.
Ce phénomène est une fois de plus confirmé par l’INSEE, avec la publication d’un fort rebond de 10,4% de la consommation de biens des ménages en mai. Le niveau actuel de ces dépenses est à peine inférieur de 0,3% à celui du quatrième trimestre 2019. Encore un effort et on efface la crise sur ce segment de l’économie ! Le bémol est la forte dichotomie actuelle, avec un fort contraste entre les secteurs. Ceux des services ont été les plus touchés. Ainsi, malgré le retour en flèche de l’activité, le tourisme ne connaitra pas son niveau d’avant crise avant plusieurs années.
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