Des obligations bas carbone pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Le rapport du GIEC publié début août est sans équivoque : si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites immédiatement et de manière globale, l'objectif fixé par l’Accord de Paris en matière de protection du climat ne pourra plus être atteint1. Pour rappel : lors de la 21e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui s'est tenue en décembre 2015, 195 pays au total ont accepté de faire en sorte que la température moyenne de la planète n'augmente pas de plus de 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, et se limite même à 1,5°C dans la mesure du possible2.
Cet objectif a été défini pour éviter les seuils critiques - appelés points de basculement - dans certaines parties du système climatique, au-delà desquels des changements importants et en partie irréversibles se produisent. Ces zones incluent les récifs coralliens, la forêt amazonienne, le pergélisol, les courants atlantiques, la calotte glaciaire du Groenland et la mousson du Sahel3.
Au moins 7% d'émissions en moins par an
« Les indices en ligne avec l’Accord de Paris pour les obligations d'entreprises sont des instruments très précieux que les gérants d'actifs peuvent utiliser pour contribuer à atteindre l'objectif de protection du climat », déclare Bernhard Birkhäuser, gestionnaire de portefeuille de DWS Invest Low Carbon Bonds. Ces indices sont construits de sorte que les émissions de gaz à effet de serre des entreprises concernées évoluent dans la limite d’une augmentation de la température à 1,5°C.
Selon l'Union européenne, les émissions de gaz à effet de serre pour le climat doivent être inférieures d'au moins 50% à celles du marché et doivent diminuer d'au moins 7% par an d'ici 20504. Pour parvenir à cette réduction, les indices de référence sont régulièrement revus et les entreprises composant le portefeuille sont remplacées si nécessaire. L'indice de référence de DWS Invest Low Carbon Bonds, le « Solactive ISS Paris Aligned Select Euro Corporate IG », est par exemple révisé tous les mois5.
« Ces indices de référence permettent transparence et vérifiabilité pour atteindre les objectifs de Paris en matière de lutte contre le changement climatique. Les gérants de fonds prennent cependant également des décisions d'investissement actives en dehors de ces indices afin de pouvoir saisir des opportunités », explique M. Birkhäuser. Les entreprises qui ont des objectifs clairs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre peuvent ainsi accéder aux emprunts dont elles ont besoin pour ce processus de transformation.
Dans ce processus, certaines industries sont non seulement confrontées à des défis technologiques très coûteux, mais également contraintes d'adapter leur business model de manière flexible. L'industrie automobile, par exemple, est actuellement confrontée à la conversion de ses véhicules à l’électrique et à l’augmentation du nombre de locations. En effet, l'introduction de nouvelles technologies comporte des risques liés aux valeurs résiduelles, que le client laisse volontiers à un loueur.
Faible risque de bulle
Mais que se passe-t-il lorsque de nombreux fonds obligataires, alignés avec les objectifs fixés par l’Accord de Paris, doivent réduire chaque année leur niveau d’émissions de gaz à effet de serre de leur portefeuille ? Les gérants ne seraient-ils pas tentés de souscrire aux mêmes obligations ? Ce qui pour des raisons de diversification et de valorisation, ne serait pas souhaitable.
« Nous pouvons opposer à cet argument, le fait qu'avec des obligations d'entreprises émises en euros, il est possible d’atteindre une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50% avec 90% de l’univers d'investissement », déclare Birkhäuser. De plus, selon lui, toute une série d'entreprises devraient réussir à réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre de 7% ou plus sur une période de douze mois. Ce qui devrait permettre sur le long terme de les accompagner dans leurs objectifs.
Il existe des limites à l’accompagnement de ces émetteurs dans l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris. Selon la définition de l’Union européenne, le niveau des émissions de gaz à effet de serre doit être inférieur d'au moins 50% à celui du marché au sens large, cela signifie que les obligations des constructeurs automobiles, par exemple, ne peuvent être intégrées à ces portefeuilles qu'à petites doses. « Or leur transformation réussie est non seulement capitalistique, mais aussi, paradoxalement, l'un des facteurs clés de la lutte contre le changement climatique », affirme M. Birkhäuser.
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