Etat des mesures que les principaux régulateurs à travers le monde offrent aux gérants lorsque survient un problème de liquidité sur les sous-jacents, c’est la question qu’aborde l’IOSCO (International Organization of Securities Commissions, OICV) dans un rapport sur les pratiques en matière de gestion de la liquidité au sein de près d’une trentaine de juridictions.
De la liquidité intégrale sur une base quotidienne à la suspension des rachats, il existe une large palette d’outils permettant de gérer, plus ou moins efficacement, les demandes de remboursement en périodes de stress des marchés. On se souvient que la crise de 2008 avait mis à rude épreuve la liquidité des fonds monétaires dits « dynamiques » dont certains détenaient des actifs non liquides.
Outre la suspension des remboursements, certains gérants avaient à l’époque eu recours à la mise en place de « side pocket » afin de porter momentanément les actifs peu ou non liquides ; en l’absence de prix de marché, était revenue au goût jour la valorisation sur base « mark to model » (par opposition au « mark to market »). Enfin l’application de frais de rachat dissuasifs peut être un moyen de mettre un frein aux demandes de remboursement.
La crise de 2008 aura eu pour effet, sinon de compléter les outils mis à la disposition des gérants pour traverser les périodes de stress, un renforcement des exigences réglementaires ; que ce soit en matière de contrepartie, d’effet de levier ou encore de niveau de concentration. Pour accéder au rapport de l’IOSCO, cliquez ICI.
FL/SL