La société de gestion Pictet nous livre sa première analyse macro-économique de l’année dans son baromètre de janvier 2016.
Un mois de décembre décevant pour les actions
Conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM, Frédéric Rollin constate que « les actions mondiales ont sous-performé les obligations en décembre ». Il relève que cette sous performance est notamment due à la « chute des cours du pétrole » ainsi qu’à « l’annonce du premier relèvement des taux d’intérêt de la FED ».
Pour autant, Pictet a relevé son exposition aux actions et explique ce choix par « l’engagement appuyé de la banque centrale américaine à ne resserrer sa politique que progressivement », ainsi que par « la perspective croissante de nouvelles mesures de relance dans d’autres économies ».
Parallèlement à cela, Pictet maintient « la sous-pondération des obligations, anticipant une intensification des pressions inflationnistes ».
Une croissance mondiale qui « continue de gagner en vigueur »
D’après les indicateurs du cycle conjoncturel de la société de gestion, la croissance mondiale devrait vraisemblablement être « régulière dans les pays développés », avec même une « légère amélioration sur les marchés émergents ».
Aux États-Unis, on devrait assister à une accélération de la consommation et parallèlement à une baisse du secteur manufacturier.
Tandis qu’en zone euro « l’activité économique demeure robuste » avec une possible accélération de la croissance grâce à « l’expansion des prêts bancaires aux entreprises et aux ménages ».
« Un renforcement de l’exposition aux marché émergents »
Alors que la bourse de Shanghai fait les gros titres de la presse financière en ce début de semaine, la maison de gestion annonce avoir relevé son exposition aux actions émergentes.
La faible valorisation de celles-ci, les politiques monétaires « exceptionnellement » accommodantes, ainsi que l’amélioration de la dynamique économique ont notamment conduit Pictet à renforcer son exposition aux marchés émergents.
Qualifiant de « pessimisme excessif » le positionnement des investisseurs sur les émergents, Frédéric Rollin voit, au contraire, une classe d’actifs qui « pourraient créer la surprise ».
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SL/FL