Retrouvez notre interview avec Eilla Lefebvre, Fondatrice et Présidente de Fisy Consulting & Finances.
1. Quel est votre parcours ?
Diplômée d’un Master en ingénierie financière à la Sorbonne en 2017, et après une première expérience en banque, j’ai rapidement eu l’occasion de racheter le cabinet de gestion de patrimoine ELVA Conseils et Finance fin 2018. C’est donc à 23 ans que j’ai repris la gestion de ce portefeuille accompagnée de mon associé Monsieur Frédéric CARDOT.
2. Votre cabinet aujourd’hui ?
Détenteur des statuts CIF, IAS et IOBSP et de la carte T, nous proposons une approche globale de la gestion du patrimoine à nos clients.
L’accompagnement est dans notre ADN et je suis convaincue que notre axe différenciant se situe dans la construction avec nos clients d’un plan lisible et flexible dessiné selon leurs objectifs. Notre relation s’inscrit sur du long terme à travers une optimisation et/ou la ré-allocation du plan au fil des années.
De plus, j’ai à cœur de démystifier notre étiquette de CGP auprès des plus jeunes qui pensent trop souvent, et à tort, que nos services ne leur sont pas destinés.
Dès notre création, nous avons pris rapidement le pas vers la digitalisation de nos services. D’une part pour répondre aux attentes de clientèle et pour faciliter la gestion administrative et juridique.
3. Quelles sont les conséquences à votre avis d’une réglementation de plus en plus forte ? Que pensez-vous de la disparition du 3ème usage du courtage ?
Le durcissement de la réglementation entraînera inévitablement la disparition des petits cabinets, qui ne seront plus en mesure de gérer l’administratif lié à cette nouvelle réglementation en parallèle de leur activité commerciale et de prospection.
Il poussera également les plus anciens à céder leur portefeuille par manque d’accompagnement en interne dans la transition.
Pour ma part, je pense qu’elle renforce la relation client en instaurant une transparence partagée et nécessaire dans notre métier de conseil.
En revanche, la disparition du 3ème usage me semble compliquée en France dans la mesure où peu de Français sont habitués à payer des honoraires et où les banques françaises bénéficient encore également de ce système.
4. Quels sont vos partenaires privilégiés ?
Pour ne citer que nos partenaires privilégiés :
- Sur la partie assurance-vie et SCPI, c’est Primonial ;
- Sur les solutions « retraites », nous travaillons avec Swiss-life ;
- Pour l’Épargne Salariale, Eres ;
- Et pour les PEA et compte-titres, c’est Alpheys qui a notre préférence.
Dans les faits, nous sommes en architecture ouverture, ce qui nous amène à travailler avec de nombreux partenaires que ce soit sur la partie immobilière ou Capital investissement.
Chez les Assets, l’offre est de plus en plus large et les sollicitations nombreuses, nous préférons analyser le marché et choisir les fonds qui correspondent à la conjoncture.
5. Vos principaux projets/principales ambitions à un an et cinq ans ?
Le premier axe de développement repose sur le renforcement de nos équipes.
Au sein du cabinet, nous avons une forte appétence pour les « Investissement Solidaire et Responsable » et pas uniquement par effet de mode. Nous y sommes pleinement impliqués par notre activité d’accompagnement d’entreprises de l’Économie Circulaire bas carbone. De fait, nous maîtrisons le langage et les enjeux et j’ai bien peur que le Label ISR finisse par manquer de lisibilité pour les clients à voir le nombre croissant des fonds labellisés.
Nous regardons actuellement les différentes solutions digitales pour permettre une radiographie affinée des actifs de nos clients en vue de mieux les accompagner vers une finance durable.
Membre de la Fédération Française des Professionnels de la Blockchain, nous sommes convaincus de l’avenir de cette technologie et des cryptomonnaies.
Nous sensibilisons déjà nos clients sur le sujet et attendons avec impatience les premiers fonds Crypto qui seront agréés par l’AMF.Pour accéder au site, cliquez ICI.