La réunion de rentrée de Quilvest Asset Management annonce la tendance de 2016, en précisant les enjeux des marchés obligataires.
Le gérant revient sur la politique monétaire de la BCE : cette dernière ne cesse d’assouplir sa politique monétaire dans l’espoir d’éloigner le « spectre de la déflation ». Cependant force est de constater que la baisse des matières premières freine les rebonds des anticipations inflationnistes. Face à cet environnement déflationniste, la BCE a d’ailleurs prolongé le programme du QE jusqu’en 2017.
Concernant les marchés du crédit, Quilvest AM relève que les taux de défaut des émetteurs sont revenus sur des niveaux très bas proches de 0% sur l’Investment Grade et 2% sur le High Yield.
En ce sens, Quilvest AM identifie trois risques pour 2016 :
- Risque géopolitique,
- Ralentissement émergent ainsi que faiblesse des matières premières,
- « Inquiétudes sur le cycle américain qui pénalise les primes de risque du crédit européen »
Parallèlement à cela, Quilvest AM reste sélectif sur les High yield. Une sélectivité rendue nécessaire selon lui en raison de « un phénomène d’écartement entre d’une part les émetteurs matières premières /énergie ou cycliques exposés à la conjoncture mondiale et d’autre part les émetteurs non cycliques ou domestiques zone euro dont la performance devrait perdurer en 2016 ».
Un marché qui risque bien d’être mouvementé cette année si on en croit les anticipations de remontée de taux annoncés par la FED.