La Commission européenne a proposé le 10 décembre dernier une consultation sous forme de Livre vert (1) à destination de tous les acteurs des services financiers de détail, professionnels et consommateurs.
Ainsi, l’institution européenne cherche à déterminer « comment améliorer l’offre, la transparence et la concurrence dans le secteur des services financiers de détail dans l’intérêt des consommateurs européens, et comment permettre aux entreprises d’offrir ces services financiers directement dans les autres pays de l’Union bénéficiant ainsi d’économies d’échelle dans un marché européen réellement intégré ».
Deux objectifs ressortent clairement de cette consultation : la protection du consommateur et le développement des services financiers de détail au sein de l’Union Européenne.
Forte de ce sondage, la DGT (Direction Générale du Trésor) se tourne vers les instances professionnelles du secteur telles que la CNCIF (Chambre Nationale des Conseillers en Investissement Financiers) et la CNCIOB (Chambre Nationale des Conseils Intermédiaires en Opération de Banque), afin de connaitre leurs positions.
Les instances professionnelles se disent satisfaites de l’initiative de la commission européenne. Elles soulignent néanmoins le fait que le statut des professions intermédiaires telles que le CIF ou le CGP, ne soit pas assez considéré. En effet, ce sont bien ces derniers qui sont au cœur de la commercialisation des services financiers de détail.
Notons qu’à ce jour certaines autres instances professionnelles, à l’image de la CNCGP (Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine), ont déjà répondu en ligne au livre vert de la Commission européenne. A l’issue de cette consultation (2), la Commission européenne organisera une conférence pour débattre des éléments recueillis afin de mettre en place un plan d’action sur 2017.
A suivre…
EF/FL
Voir aussi
(1) Pour accéder au livre vert de la commission européenne :
La commission européenne lance régulièrement des consultations sur des thèmes spécifiques via le livre vert, qui n’est autre qu’un document de consultation, destinés aux professionnels du secteur dans le but de recueillir leurs avis et observations.
(2) Pour répondre à la consultation de la commission européenne, jusqu’au 18 mars 2016.