C’est en 2009 que My Funds décide d’investir le marché des TPM (Third Party Marketer), avec une conviction simple mais qui s’est vérifiée depuis : on ne fait pas appel à un prestataire externe que poussé par des raisons d’économie. Si on imagine aisément que de petites sociétés de gestion fassent appel à un TPM pour ne pas avoir à investir dans un « département interne marketing et communication », d’autres comme par exemple Crédit Suisse AM, font le choix d’externaliser, non pas par manque de moyens mais par conviction.
A la question de savoir comment ils se démarquent de leurs concurrents, Charles de Solages et Bérénice Basnier (respectivement directeur commercial et responsable marketing) répondent que la stratégie de l’entreprise réside dans « une sélection des sociétés de gestion en fonction de leurs notoriétés et bien évidemment selon la performance de leurs fonds sur la durée ». En outre, My Funds possède un réseau étendu ; « nous distribuons aux institutionnels (Fonds de réserve pour les retraites), aux banquiers privés (Rothschild, Lazard, Myria AM), ainsi qu’aux CGPI (Patrimoine et Gestion, Acora Patrimoine), alors que certains de nos concurrents se limitent à une ou deux professions ».
Enfin, s’agissant du mode de rémunération, Charles de Solages précise qu’elle est composée d’un fixe et d’une partie variable qui se déclenche si les objectifs de levée de fonds, définis par My Funds et le gérant, sont atteints.
Mais qu’en est-il in fine de la fidélité de sociétés de gestion qui pourraient être tentées de se passer des services de son prestataire TPM une fois que la pompe est amorcée ? « C’est un vrai sujet, confirme Charles de Solages. Nous sommes peu confrontés à ce phénomène, je pense que nos clients-partenaires sociétés de gestion nous sont fidèles car nous apportons un niveau service global tant sur le versant commercial que marketing qu’il est difficile de retrouver ailleurs ou de développer en interne. »
EF/FL