Le sentiment général est pour le moment assez mitigé : beaucoup d’annonces sur le charbon, le méthane, la déforestation, et de nouveaux plans climatiques (« NDC - Nationally Determined Contributions ») ont été déposées auprès de l’ONU, notamment par l’Inde. Ces engagements sont cependant très lointains, à horizon 2050 voire 2070, et il existe très peu d’objectifs à 2030. De plus, les émissions de gaz à effet de serre ont continué à augmenter en 2021 alors qu’il faudrait les réduire de 45 % d’ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à 1 °C.
Essayons tout de même de positiver. Le Programme des Nations unies pour l’environnement indiquait, avant la COP26, que tous les plans pris pour 2030 mettaient la planète sur une trajectoire de 2,7 °C à la fin du siècle, et de 2,2 °C en ajoutant les objectifs de neutralité carbone. Pour Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), si toutes les résolutions annoncées jusqu’à présent à Glasgow étaient tenues, le réchauffement climatique pourrait se limiter à 1,8 °C à la fin du siècle.
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