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Christophe Philipon, Conseiller à Metz, réagit à l’article SCPI, voir ce qu’on achète.

 

« Certes les initiatives de Perial et de Sofidy participent à la transparence. Mais je pense qu’il est inexact d’affirmer que les SCPI ressemblent à des boites noires. Que pourrait-on dire alors des OPCVM que vous avez bien connus il me semble chez Morningstar…

Les professionnels savent que ces sociétés sont très contrôlées (CAC, société de gestion agréée AMF depuis la transposition AIFM, dépositaire qui contrôle les flux, évaluateurs indépendants et eux-même certifiés, conseil de surveillance, assemblée générale auxquelles on peut assister ou voter par correspondance, rapport annuel qui liste l’intégralité du patrimoine). Je l’écris dans mes rapports CIF avant toute prescription et je suis associé de plusieurs d’entre elles depuis des années. Je sais de quoi je parle tant à titre professionnel que privé.

Que voulez-vous de plus ? Alors c’est vrai,  il faut aller se donner un peu de mal pour télécharger le rapport annuel sur le site de la société de gestion et regarder la composition du patrimoine (y figurent in extenso les adresses, les dates d’achat, les prix d’achat et les évaluations…).

Constituer un patrimoine, cela demande un minimum d’efforts. Mais pour seulement quelques dizaines de milliers d’euros avec une bonne SCPI de rendement investie en murs de boutiques et / ou de bureaux avec 1 milliard de capitalisation, on ne risque pas au moins de se retrouver avec un appartement non loué et acheté 50% trop cher en Duflot, Besson, Robien ou Pinel et tutti quanti. Sans parler des appartements revendus à 40% dans les DOM… Et ce n’est pourtant pas faute de voir ma boite mail envahie de sollicitations avec des propositions de commissions bien trop grasses pour être honnêtes.

Arrêtons de grâce le nivellement par le bas. Le vrai problème, c’est l’éradication de l’illettrisme financier en France. Et aussi de l’illettrisme tout court…. »

CP/FL