Les ruptures ne sont pas que technologiques, elles sont même souvent dans les pratiques plus que dans les outils eux-mêmes. Et la dernière initiative en date de Stéphane Toullieux et de son bébé, Athymis Gestion, pourrait bien être une innovation majeure dans le domaine de l’assurance vie.
Afin d’adresser ce vieux serpent de mer qu’est le risque de conflit d’intérêt en matière de préconisation des supports, Toullieux ne propose rien de moins que de verser les rétrocessions dans le portefeuille du client. Le conseiller de son côté reçoit une rémunération de l’ordre de 1,2% sur les encours en UC, et de 0,6% dans les autres cas.
Le contrat d’assurance vie Advanced a été élaboré en partenariat avec Spirica, du groupe Crédit Agricole, qui assure la gestion administrative.
L’objectif est d’apporter à l’investisseur plus de transparence mais aussi plus de performance puisque, explique Stéphane Toullieux, « la rémunération sur la taille des encours ne peut qu’inciter les conseillers à sélectionner des supports avec de vraies perspectives de performance. Il est nécessaire aujourd’hui de faire évoluer les modèles et d’anticiper des mutations qui apparaissent comme inéluctables, soit au niveau réglementaire, soit au niveau technologie ».
Le contrat compte 116 supports dont 8 ETF, avec les noms auxquels sont habitués les professionnels tels que Carmignac, Sycomore, M&G, Montpensier, etc. L’équipe a privilégié, lorsqu’elles existent, les parts institutionnelles accessibles au premier euro.
FL/EF