Au cours de sa vie, on est tous confrontés à la notion de placements financiers. Mais que choisir, parmi la multitude de véhicules d’investissement proposés et faut-il procéder à ses propres arbitrages ou préférer déléguer cette tâche via les options de mandat de gestion ?
C’est la question posée par plusieurs de nos lecteurs ces dernières semaines : voici quelques pistes de réflexion pour constituer, ou au moins comprendre et optimiser, la composition de son portefeuille.
- Connaître son horizon de placement
C’est le postulat de départ pour trouver des investissements adaptés à l’investisseur.
Une personne qui commence sa carrière a un horizon de placement de plusieurs dizaines d’années. A l’inverse, une personne proche de la retraite a comme principal objectif la transmission de son patrimoine. Pour ce dernier mieux vaut donc éviter les placements en actions, considérés comme la classe d’actifs la plus risquée. On rappelle en effet que le risque est inversement proportionnel à la durée d’investissement.
- Savoir mesurer un fonds
Le fonds que j’ai choisi est-il un « bon fonds » ? Il s’agit là de connaître la performance relative du fonds, c’est-à-dire comparé à ses pairs et à son indice.
Pour cela plusieurs techniques sont mises à disposition des investisseurs, notamment via le classement en percentile qui permet d’exprimer la valeur de plusieurs fonds sur une base 100 et donc de les comparer.
Cet outil peut être complété par un classement à base d’étoiles qui consiste à trier par ordre croissant ou décroissant les fonds selon leur ratio performance/volatilité. Un fonds ayant obtenu 5 étoiles n’aura pas forcément des performances positives mais fera partie des meilleures de sa catégorie sur la période étudiée.
- Diversifier son investissement
L’expression selon laquelle « il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier » prend tout son sens.
Multiplier les supports est donc une condition préalable mais non suffisante : un assemblage de « bons fonds » peut faire un mauvais portefeuille lorsque tous ont le même profil. Le tout est d’éviter que tous ses supports soient corrélés positivement. On peut tout aussi bien avoir une diversification par capitalisations (des grandes et petites), par styles (valeur/croissance), par zone géographique, ou par classes d’actifs.
Last but not least, il est essentiel, sinon impératif de comprendre dans quoi on investit : si la gestion ou le fonds, que sais-je encore, est trop opaque : passez votre chemin !
EF/EV