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On sait que la communication et la publicité en matière de produits et placements financiers se doivent de respecter certaines pratiques et d’obéir à certaines règles, des règles somme toute de bon sens et portant entre autres sur la sincérité des informations communiquées et leur caractère nuancé.

Pour suivre l’évolution des pratiques, et de la réglementation de l’AMF, l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) vient de mettre à jour sa doctrine et de sa recommandation de 2014 concernant la « Publicité des produits financiers et d’investissement et services liés ».

Dorénavant, les consignes sont clairement dissociées selon les 3 types de produits concernés :

On part des produits que l’on peut qualifier de « traditionnels », pour passer aux produits à effet de levier et enfin traiter des outils « atypiques » (vins, livres et vieux papiers, diamants, forêts, etc).

Globalement, et en synthèse, ces textes portent sur la transparence concernant les frais, l’existence de clauses restrictives ou encore l’équilibre de la publicité (par exemple le fait de ne présenter que les scénarios favorables).

Les textes vont assez loin puisqu’ils spécifient par exemple que la police et la taille des notes significatives ne doivent pas en empêcher leur lecture, et au contraire la faciliter.

Reste à la lecture de ces textes, en dépit de tous leurs soins, un sentiment d’incomplétude. Cela fait penser aux mentions diététiques des « fast food » : les mises en garde son réelles, mais qui s’en soucie ? A côté du travail normatif des régulateurs, il est temps que s’enclenche un travail d’éducation des investisseurs.

EF/FL